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Immigration clandestine aux États-Unis : comment les Démocrates ont trahi l’Amérique (2e partie)
Au prétexte que le système migratoire américain était « cassé » et devait être revu de fond en comble les Démocrates ont préparé à partir de 2021 une nouvelle loi d’envergure dont le Congrès devait débattre. Kamala Harris, la vice-présidente s’est vue consacrée « Tsar de la frontière » … avec pour mission « d’aller aux racines du problème ». Une mission aussi vaste que vague autorisant la vice-présidente… à surtout ne rien faire. Ce qui a été largement le cas.
En vérité, le système migratoire américain n’était aucunement cassé. La réalité est que les Démocrates, sous l’influence de leur aile la plus radicale, ont abandonné les travailleurs américains au profit des travailleurs immigrés et embrassé l’idéal d’un monde sans frontières.
Jusqu’alors les Démocrates s’accordaient avec les Républicains pour condamner l’immigration clandestine. Parce qu’elle constitue une pression à la baisse sur les salaires des ouvriers non qualifiés, en mettant à la disposition des entreprises une main d’œuvre abondante, bon marché et malléable. Tous les économistes, même les plus à gauche, le reconnaissent.
Jusqu’à récemment, les Démocrates défendaient les droits et la syndicalisation des travailleurs de l’agriculture, dont beaucoup étaient des immigrants d’Amérique centrale. Leur représentant s’appelait Cesar Chavez, figure iconique de la gauche américaine, fondateur du syndicat des ouvriers agricoles (United Farm Workers Union), lui-même d’origine mexicaine et farouchement opposé à l’immigration clandestine.
Le parti Démocrate, parti des travailleurs et de la classe ouvrière, avait fait du combat contre l’immigration clandestine un pilier de son identité. Le président Bill Clinton le rappelait d’ailleurs en 1995 dans son discours sur l’État de l’Union : « Les Américains s’interrogent sur l’entrée massive de personnes étrangères clandestines sur notre territoire. Ils prennent des emplois qui pourraient être occupés par des citoyens américains, ou des immigrants légaux. Ils font peser un poids sur les services sociaux que les citoyens américains doivent financer par leurs impôts... C'est la raison pour laquelle mon administration s'est attelées à mieux sécuriser nos frontières, à embaucher de nouveaux gardes-frontières ; à déporter deux fois plus de criminels étrangers que par le passé; et à interdire tout bénéfice social aux étrangers clandestins. »
Dix ans plus tard, en 2006, les élus Démocrates du Congrès, Barack Obama et Hillary Clinton en tête, votèrent pour la construction d’une « clôture » à la frontière mexicaine. Le « Secure...
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